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Là où les chiens aboient par la queue
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Edité par Liana Levi - 2018
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Dans la famille Ezechiel, c’est Antoine qui mène le jeu. Avec son «nom de savane», choisi pour embrouiller les mauvais esprits, ses croyances baroques et son sens de l’indépendance, elle est la plus indomptable de la fratrie. Ni Lucinde ni Petit-Frère ne sont jamais parvenus à lui tenir tête. Mais sa mémoire est comme une mine d’or. En jaillissent mille souvenirs-pépites que la nièce, une jeune femme née en banlieue parisienne et tiraillée par son identité métisse, recueille avidement. Au fil des conversations, Antoine fait revivre pour elle l’histoire familiale qui épouse celle de la Guadeloupe depuis la fin des années 40: l’enfance au fin fond de la campagne, les splendeurs et les taudis de Pointe-à-Pitre, le commerce en mer des Caraïbes, l’inéluctable exil vers la métropole… Intensément romanesque, porté par une langue vive où affleure une pointe de créole, Là où les chiens aboient par la queue embrasse le destin de toute une génération d’Antillais pris entre deux mondes.
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Un premier roman plein de poésie
Le roman d’une histoire familiale qui épouse celle de la Guadeloupe. La narratrice est d’origine guadeloupéenne, en écoutant les souvenirs d’enfance de ses tantes et de son père, elle découvre la culture créole. Chacun raconte son enfance à Morne Galant, puis l’exode rural, les taudis de Pointe à pitre et le déracinement en métropole. Hilaire le grand père épouse Eulalie, une femme magnifique à la peau blanche. Ils auront trois enfants métis, mais elle meurt jeune. Les deux sœurs ainées, Antoine et Lucinde, vont élever Petit Frère. Antoine s’est choisi ce prénom pour embrouiller les mauvais esprits. Ni Lucinde, ni Petit Frère ne sont parvenus à lui tenir tête. Mais sa mémoire est une mine d’or. Elle part s’installer à la ville chez la cousine Eléonore. Lucinde, depuis l’enfance se sent comme une sorte d’aristocrate, surnommée Minette par sa mère, elle était sa préférée. Elle se marie avec Tatar. Petit Frère reste seul au village avec son père, ce village au bout du chemin où il n’y a rien et ce père qui ne comprend pas l’exode rural. C’est le destin de toute une génération d’antillais pris entre deux mondes. Un premier roman plein de poésie, des personnages hauts en couleur, et l’histoire de cette île des années 40 à nos jours. A lire, un vrai plaisir. par Marie-Christine Le 20 avril 2019 à 13:31
Marie-Christine - Le 25 avril 2019 à 09:26